Myrtus communis subsp. tarentina se distingue de la sous-espèce communis par sa taille de moins de 2 m de haut, ses rameaux courts, ses feuilles arrondies de moins de 2 cm de long (contre 2-5 cm) à reflets cuivreux et ses fruits subglobuleux (et non ellipsoïdes). Le myrte de Tarente est mentionné dans le livre XV de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien. Au XVIe siècle, on le retrouve sous les noms de Myrtus tarentina ou Myrtus minor vulgaris. En 1753, Linné en fera l'une de ses sept variétés de Myrtus communis, sous le nom de Myrtus communis var. tarentina. C'est le seul de ces taxons qui reste distingué aujourd'hui. En 1811, Georges Dumont de Courset mentionne deux cultivars, l'un à feuilles bordées de blanc, l'autre à feuilles maculées, le premier devant plutôt se nommer 'Microphylla Variegata', le second étant probablement perdu. Dans le commerce, la confusion règne entre des plantes nommées 'Nana', 'Jenny Reitenbach' ou 'Microphylla', qui, selon les sources, sont considérées identiques ou non et pourraient toutes correspondre au même clone. Les cultivars 'Granada' (à fruits blancs) et 'Vieussan' (à feuillage très petit et port étalé) se distinguent du reste de la sous-espèce.