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Les petits arbres sont taillés pour les jardins urbains

Acer griseum, au feuillage bronze au printemps et coloré à l'automne, se démarque surtout par une belle écorce orangée.PHOTOS : JAC BOUTAUD
Acer griseum, au feuillage bronze au printemps et coloré à l'automne, se démarque surtout par une belle écorce orangée.PHOTOS : JAC BOUTAUD

Les jardins du XXIe siècle, qu'ils soient privés ou publics, ont un point commun : pression foncière aidant, ils sont de plus en plus petits. Ils peuvent toutefois accueillir des arbres, à condition de choisir des espèces qui ont un petit développement. Et en la matière, particuliers et professionnels doivent (re)découvrir la palette des sujets de faible encombrement qui reste aujourd'hui encore méconnue...

Dans le contexte d'une politique de développement durable des villes, la tendance est à la densification du tissu urbain. Malgré le désir d'augmenter la présence de végétal, le constat est fait que la place disponible pour planter des végétaux de grandes dimensions, tant sur les trottoirs que dans les jardins privatifs manque. Afin d'éviter le recours à des tailles sévères pour tenter vainement de contenir le volume devenu trop imposant des grands arbres arrivés à l'âge adulte - un choix inapproprié car dommageable pour l'esthétique, la santé et la sécurité des sujets -, il est préférable de se tourner vers la palette des petits arbres, plus diversifiée qu'il n'y paraît. Le plus souvent, on considère que les petits arbres sont ceux dont la taille adulte est inférieure à une dizaine de mètres en hauteur. Pour les botanistes, les arbres sont des végétaux ligneux à tige simple et nue pouvant dépasser 7 m de hauteur à maturité, ce qui les distingue des arbustes qui n'atteignent pas les 7 m. Mais d'aucuns considèrent que certains arbustes acrotones, dont les rameaux développent leurs ramifications dans la partie supérieure des rameaux de l'année précédente, peuvent aussi être considérés et utilisés comme des petits arbres dans les aménagements. C'est le cas par exemple du Lagerstroemia. Jac Boutaud, propriétaire de l'Arboretum de la Petite Loiterie, à Monthodon (37) et formateur spécialisé sur la gestion des arbres et des arbustes, souligne que la hauteur du sujet à l'âge adulte n'est pas le seul critère à retenir. « La prise en compte de la largeur est tout aussi primordiale. Car bien souvent lorsque l'on ne dispose que d'un espace restreint en hauteur, il en est de même pour la largeur. Un arbre de 8 m de haut mais possédant un houppier de 15 m de large, comme c'est le cas par exemple du mûrier platane, est bien plus "encombrant" qu'un sujet qui pourrait atteindre les 10 à 12 m avec une forme étroite ne dépassant pas 3 à 4 m. »

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