Convention signée entre Valhor et GS1 France Une avancée dans la définition des lieux logistiques

Valhor avait annoncé, à l’occasion du Salon du végétal, en septembre 2022, la construction d’un « référentiel standard de lieux logistiques ». Une démarche entamée après la création, en 2019, d’un groupe de travail dédié. L’idée est que tout le monde appelle le même point de livraison par le même nom, pour fluidifier l’approvisionnement des magasins, par exemple (voir Des avancées et des efforts à poursuivre).

Aujourd’hui, les informations sont échangées entre les acteurs du commerce de manière différente selon les habitudes de chacun. Un magasin à telle enseigne peut être désigné par un nom chez un producteur, par un autre chez un fournisseur de pots, par exemple, ce qui est source d’erreurs et de perte de fluidité de la logistique. Pour désigner un « magasin de la périphérie d’Orléans, nous avons constaté que des codifications différentes étaient utilisées : Orléans, 004ORL, 3020411002407, 5412, ORL », explique l’interprofession.

Treize chiffres pour une transparence totale

Une étape dans ce cheminement a été franchie lors de la dernière édition de Jardins, jardin aux Tuileries : une convention a été signée entre l’interprofession et GS1 France « pour généraliser l’utilisation du Global Location Number (GLN), standard international reconnu par l’ISO permettant d’identifier de façon unique et non ambiguë une entité, une entreprise ou un lieu ». Le GLN est une série de treize chiffres qui codifie de manière unique et dans un format standardisé les entités et lieux logistiques d’une entreprise : lieu de stockage des rolls, quai de chargement-déchargement, service de facturation, etc. 

GS1 France, qui représente dans l’Hexagone l’organisation internationale GS1, donne désormais la possibilité à l’interprofession d’attribuer les codes GLN pour le compte de ses ressortissants non adhérents à GS1 France: c’est le contenu de la convention qui a été signée à Paris.

« Si la solution semble évidente, le problème est qu’une très grande majorité des ressortissants de l’interprofession ne sont pas adhérents de GS1 France, et ne disposent pas de codes GLN. Or un standard facilitant l’échange informatisé de données n’a d’intérêt que s’il est utilisé par tous », avance Valhor pour justifier son choix. 

Un véritable référentiel pour tous

En plus du code GLN, Valhor souhaite mettre à disposition de ses ressortissants un véritable référentiel logistique. Pour ce faire, l’interprofession va adapter son site internet « Espace Pro » pour qu’à chaque GLN puisse être associé un certain nombre d’informations. On trouvera par exemple les coordonnées GPS exactes du lieu logistique ou les éventuelles contraintes de livraison (type de camions accepté, hayon obligatoire ou non, présence d’un quai de chargement, réglementation urbaine existante…). Il sera de la responsabilité de chaque ressortissant de créer et de mettre à jour ces informations type « sac à dos » pour chacun des GLN dont il a la charge.

Pour faciliter le lancement du projet, Valhor promet un accompagnement à ses ressortissants.