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Congrès Verdir L’innovation pour répondre aux enjeux du climat

Dans le Doubs, Simon Courbet, producteur de plantes fleuries sur 5 000 m2, a planté avec l’aide de l’Ademe 1,5 ha de miscanthus pour s’affranchir des énergies fossiles.

A l’occasion du congrès Verdir, qui s’est tenu à Avignon les 20 et 21 juin, une table ronde a permis de présenter des innovations récentes en entreprise…

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Organisé sur le thème « Notre végétal est environnemental », le congrès 2023 de la Fédération Verdir (ex-FNPHP) a été l’occasion pour les quelque 75 entreprises participantes de s’interroger : « En quoi nos produits, nos entreprises, nos services, répondent aux enjeux et défis environnementaux ? » Une table ronde a réuni trois producteurs qui ont présenté des actions individuelles (voir ici : "Planter des arbres, c’est planter de l’eau !" ).

Simon Courbet, producteur de plantes à massifs etfleuries sur 5 000 m2 dans le Doubs, a expliqué comment il a commencé à planter du miscanthus pour diminuer le recours aux énergies fossiles. D’ici 2025, lorsque ses 15 000 m2 de graminées seront en pleine production, il espère être quasiment autonome en énergie. Ayant bénéficié de l’aide technique et économique de l’Ademe, il pense néanmoins conserver ses chaudières gaz et fioul en appoint en cas de froid important, le Doubs restant l’une des régions les plus froides de France. Dans le même temps, il a décidé de limiter la vente en gros et d’ouvrir un point de vente sur place : « De producteur, je suis devenu conseiller », explique-t-il, insistant sur le fait qu’aujourd’hui, si certains consommateurs sont particulièrement pointus et n’ont pas besoin de conseils, d’autres sont au contraire très en attente de tout ce qu’un horticulteur peut leur apporter comme aide pour réussir leurs plantations.

L’eau structurée, technique qui interroge

Les Etablissements Barrault ont lancé l’an dernier une nouvelle sauge, ‘Belle de Loire’. ( © Ets Barrault)

Côté innovation, Claire Barrault, qui dirige près d’Angers avec sa sœur Véronique l’entreprise créée il y a 70 ans (voir ici : Barrault Horticulture a fêté son 70e anniversaire), rappelle que son entreprise a créé l’an dernier une nouvelle sauge, ‘Belle de Loire’ (en vidéo ici : "Salvia Belle de Loire®"). Mais surtout, côté environnemental, trois années ont été nécessaires pour bien maîtriser l’enherbement le long des carrés de culture et cesser l’utilisation des désherbants… Le temps de trouver le bon rythme d’entretien.

Enfin, Marc-Henri Doyon, qui travaille aujourd’hui aux pépinières Ripaud, en Vendée, a expliqué ses recherches, après la sécheresse de l’an dernier face à laquelle son entreprise n’a pas manqué d’eau mais s’est posé beaucoup de questions. Il est en train de tester une technique qui interroge : « L’eau structurée. A partir d’un procédé créant un vortex qui modifie la structure de l’eau, il serait possible d’économiser 30 % d’eau et d’engrais pour un résultat comparable. »
Une autre technologie, basée sur l’utilisation d’un champ magnétique, permettrait d’obtenir un résultat comparable si l’on en croit les fournisseurs, ce qui reste aujourd’hui à prouver !

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