Val’hor Derrière « l’essentiel », ces actions qui font l’interprofession

Le fait marquant que l’on retiendra des interventions de Val’hor en 2020 restera évidemment la démarche ayant mené le végétal au statut de « produit essentiel ». Et ce, d’autant qu’en cette année chamboulée par la pandémie de Covid-19, nombre de démarches ont dû être reportées ou suspendues, permettant au président sortant, Mikaël Mercier, de laisser à Catherine Muller, qui lui succède pour trois ans (voir ici assemblée générale : Val’hor : Catherine Muller succède à Mikaël Mercier à la présidence (lienhorticole.fr), une situation économique favorable.

Mais cette victoire ne doit pas occulter les autres démarches maintenues pendant l’année 2020 et qui ont été présentées rapidement à l’occasion de l’assemblée générale du 21 octobre dernier. Le rapport d’activité de l’année est disponible sur le site Internet de Val’hor (VALHOR_Rapport_Activite_2020-2021.pdf) mais, parmi les présentations relevées par les présidents des différentes commissions, nous en avons retenu quelques-unes qui symbolisent la diversité d’action de l’interprofession.

Promouvoir le végétal à l’échelle européenne

694 000 euros de budget exceptionnel ont été mobilisés pour faire face à la crise exceptionnelle traversée en 2020. Ce montant a permis de tourner un épisode de sortie de crise de « Mission végétal » largement diffusé à la télévision et sur les réseaux sociaux, mais aussi de participer à une campagne européenne de promotion du végétal « Embellissez la vie » (relayée ici : Promotion européenne du végétal : Une campagne « Embellissez la vie » ! (lienhorticole.fr)). Réalisée aux côtés de six autres pays – Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark et Pays-Bas – et financée par l’UE à hauteur de 80 %, elle a « permis d’inspirer et d’encourager les Français à consommer davantage de fleurs et plantes pendant trois semaines consécutives au printemps. Ainsi, un spot publicitaire a été diffusé à la télévision sur les grandes chaînes nationales (TF1, France Télévisions et BFMTV), sur les réseaux sociaux du 13 au 30 avril 2021 et en points de vente via un kit de communication mis à la disposition des professionnels ».

Des couvre-sol pour contrôler les adventices

Ce n’est pas toujours évident à première vue, mais Val’hor reste présente derrière des prestations purement techniques. Ainsi, l’interprofession a financé des travaux d’Astredhor parmi lesquels la fiche « Plantes couvre-sol comme contribution au contrôle des adventices et à la promotion de la biodiversité ». Les travaux ont été menées de 2017 à 2019, mais les résultats ont été publiés l’an passé (lire Le Lien horticole n° 1102 de janvier-février 2021). Trois espèces particulièrement intéressantes, la camomille du Caucase (Tripleurospermum caucasicum), le thym cilié (Thymus longicaulis) et la crucianelle (Phuopsis stylosa) ont été mises en évidence pour leur capacité à contrôler les adventices en culture.

Bonnes pratiques logistiques

Côté commerce, la logistique a été identifiée par l’interprofession comme une thématique prioritaire et stratégique pour garantir la compétitivité de la filière horticole ornementale française. Un groupe de travail dédié, composé d’une trentaine de représentants des familles professionnelles membres de Val’hor, a été créé en 2019 pour réfléchir aux actions à mener. En est sortie l’édition au printemps dernier d’un « Guide des bonnes pratiques logistiques entre les opérateurs de la filière de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage » présenté ici :Un guide des bonnes pratiques logistiques (lienhorticole.fr). Il est articulé autour de quatre chapitres : le traitement d’une commande client, le transport, les flux d’emballages et la facturation.

De nombreuses autres actions

Ont été ou sont menées :

- les Victoires du paysage, qui ont été perturbées par la pandémie mais ont néanmoins abouti, avec des remises de prix en région, ce qui pourrait être pérennisé dans le futur ;
- le concours de reconnaissance des végétaux dont la finale aura lieu à Paysalia début décembre ;
- le très stratégique travail sur le sujet délicat des pots et du plastique dans la filière.

La victoire du végétal « essentiel » restera gravée dans les esprits, mais bien d’autres dossiers sont ouverts dans l’interprofession !