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Plateforme du végétal Vegetalplace.com, la marketplace qui veut se faire une place au vert

La marketplace Vegetalplace.com, présentée à Paysalia vise à mettre en relation la production française avec les acheteurs, particulièrement dans le secteur du paysage. ©Vegetalplace

Une nouvelle place de marché virtuelle dédiée aux plantes a été présentée à Paysalia, début décembre. Elle s’adresse avant tout aux acteurs du marché du paysage, aux entreprises et aux collectivités.

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Considérant que le nombre de producteurs horticoles en France ne cesse de diminuer alors que la demande, portée par une attente sociale forte, est dynamique, Frédéric Rochette a lancé avec des associés la « marketplace »Vegetalplace.com pour mieux mettre en relation producteurs et acheteurs de végétaux. « Il n’y a pas dans notre pays de centralisation des informations du marché intérieur, ce qui se traduit par un déséquilibre entre l’offre et la demande. En conséquence, les producteurs nationaux ont du mal à valoriser leurs spécificités », affirmait le créateur de l’entreprise au sein de son stand, lors de Paysalia, le Salon du paysage qui a eu lieu début décembre à Eurexpo Lyon, à Chassieu (69).

« Nous regroupons l’offre sur une base unique pour que l’acheteur puisse trouver facilement la plante qu’il recherche, demander des devis, faire des études rapides sur les disponibles et commander avec des règlements à échéance », poursuit Frédéric Rochette. La première cible de la place de marché virtuelle est constituée des entreprises du paysage, d’où la présence de Vegetalplace.com à Paysalia. Des démarches sont aussi en cours avec l’Unep Île-de-France, par exemple, pour faire connaître l’initiative via des webinaires pédagogiques.

Valoriser les labels, en particulier Fleurs de France

Frédéric Rochette affirme vouloir avec son initiative valoriser la production française, en proposant une analyse de la demande, en mettant en perspective l’offre en fonction de cette demande ou en organisant des appels d’offres sur la plateforme. Il affirme aussi vouloir rendre les prix transparents et « donc justifier les écarts vis-à-vis des concurrents étrangers », redonner le pouvoir aux producteurs de l’Hexagone en massifiant leur production, voire en coordonnant les mises en production.

Pour ce faire, la plateforme Web valorise les labels, en particulier Fleurs de France, veut faire ressortir les producteurs qui occupent des niches et se donne pour objectif de permettre la remise en culture de productions délaissées mais répondant à de nouveaux usages du végétal.

Pour l’utilisateur, l’inscription est gratuite, Vegetalplace.com n’est qu’un intermédiaire entre acheteur et producteur, se rémunérant via une commission sur les ventes.

Attirer des producteurs pour atteindre une vitesse de croisière

Aujourd’hui, la marketplace compte une vingtaine de producteurs, essentiellement en Île-de-France et l’ancienne région Rhône-Alpes, pour un peu plus de 15 000 offres disponibles sur le site. Début décembre 2021, elle validait deux à trois contrats par semaine. Mais l’entreprise en est à ses balbutiements et elle doit parfois « refuser des transactions pour des problèmes de logistique. Mais quand nous aurons plus de produits, il y aura plus de fluidité », estime Frédéric Rochette, qui pense développer des relais locaux.

En promettant davantage de chiffre d’affaires et en préservant les marges par la réduction des coûts de commercialisation, Vegetalplace.com espère séduire rapidement de nombreux producteurs et acheteurs pour trouver une vitesse de croisière… Par rapport à l’existant, en particulier Végéstock (voir ici : Montée en puissance du numérique dans la sphère pro), Vegetalplace promet un fonctionnement « amélioré et optimisé ». À suivre, donc.

Pascal Fayolle

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